Soumettre une proposition
Les Cahiers du journalisme sont une publication sans but lucratif, visant à équilibrer le respect des auteurs et la qualité du contenu publié, cette dernière primant cependant sur toute autre considération.
Leurs rapports avec leurs contributeurs sont dépourvus de contrepartie financière dans un sens ou dans l’autre et les Cahiers ne pratiquent pas la captation intégrale des droits d’auteur généralement appliquée par les revues internationales.
Conditions
Toute soumission d’un texte implique préalablement la connaissance et l’approbation des conditions suivantes :
- Bien que la revue soit offerte en libre accès aux formats html et pdf dès sa parution, la publication des textes ne suppose en aucun cas de participation des auteurs aux frais de publication.
- La version publiée des textes constitue une « œuvre composite », incorporant un apport éditorial souvent substantiel de la part de l’équipe de la revue et de ses collaborateurs. Cependant, celle-ci préserve le droit pour les auteurs de rediffuser librement la version publiée sur tout site directement rattaché à leur nom (page personnelle, dépôt de textes…), sous réserve que sa référence de publication originelle reste explicite. Les autres réutilisations requièrent normalement l’accord préalable de la revue, étant entendu que celui-ci est très couramment accordé (avec mention de la source), en particulier pour des réutilisations sans but commercial.
- Pour leur part, les auteurs transfèrent aux Cahiers du journalisme le droit permanent de rediffuser ou d’autoriser la rediffusion ou la traduction de la version publiée de leur texte (mentionnant leur auteur) sur tout support à leur convenance, par exemple dans le cadre de recueils thématiques ou de florilèges imprimés ou numériques.
- La soumission d’une contribution implique l’engagement des auteurs que celle-ci respecte strictement les règles légales et les principes usuels, notamment en matière d’originalité du contenu (absence de plagiat, absence de soumission antérieure ou simultanée…), de sincérité des allégations, de véracité des données, etc.
Processus éditorial
Les contributions soumises aux Cahiers du journalisme suivent un processus éditorial ouvert mais vigilant. À chaque étape de celui-ci, les auteurs sont, s’il y a lieu, informés des révisions éventuellement requises au terme de l’examen de leur texte, mais aussi des raisons qui les justifient.
- Si l’article réclame des modifications importantes, notamment celles pouvant être demandées par les évaluateurs des articles de recherche, ces modifications devront être apportées par les auteurs dans les délais indiqués.
- Les rectifications et corrections substantielles seront également apportées par les auteurs. Elles pourront l’être également par les éditeurs – avec l’accord des auteurs – lorsque les délais l’exigent.
- Les rectifications et corrections mineures pourront, au choix de la revue être apportées par les auteurs ou par les éditeurs, ces derniers faisant alors leurs meilleurs efforts pour recueillir l’avis des auteurs en fonction des délais disponibles.
Les textes destinés aux Cahiers du journalisme – Débats reçoivent un premier retour des responsables éditoriaux, qui peuvent recommander des modifications. Leur version finale est publiée sur avis favorable d’au moins deux membres du comité éditorial (responsables compris), ou plus si la nature du texte semble le réclamer.
En cas de rejet, les auteurs peuvent demander un vote de la totalité des membres du comité éditorial.
Les textes destinés aux Cahiers du journalisme – Recherches reçoivent un premier retour des responsables éditoriaux, qui peuvent recommander des modifications. Les soumissions, retouchées le cas échéant, sont ensuite soumises anonymement à l’examen de spécialistes dont le nombre peut varier de deux (au minimum) à quatre, voire plus selon la nature de l’article et de l’expertise requise.
Leur version finale est publiée sur avis convergent des examinateurs scientifiques et des responsables éditoriaux (ou des responsables assumant par délégation la direction d’un dossier thématique).
En cas de rejet, les auteurs peuvent demander un vote de la totalité des membres du comité éditorial qui, s’il leur est favorable, entraînera une nouvelle expertise anonyme.
Dans les deux cas, les corrections mineures ou les conformations typographiques dont la nécessité n’apparaîtrait qu’au cours de l’édition finale de la revue pourront être apportées directement par ses services.
Proposer un article de recherche
Les articles de recherche publiés par Les Cahiers du journalisme après évaluation éditoriale et expertise anonyme peuvent relever d’une très large gamme de problématiques, de méthodes et de cadres théoriques. On s’attend normalement à ce que les deux premiers aspects au moins (le problème traité ainsi que l’appareil analytique et/ou les étapes démonstratives) soient clairement discernables au début de l’article, voire dans son résumé.
Il est également souhaitable que les travaux antérieurs les plus pertinents sur la question abordée aient été pris en compte assez tôt, succinctement ou de façon plus développée selon la nature de l’article.
Outre la solidité de l’article sur le fond (ce qui n’exclut pas – au contraire – de mentionner ses limites éventuelles), les Cahiers attachent une valeur particulière ;
– à l’intérêt du propos et à son apport épistémologique (une perspective nouvelle, même si certains aspects en restent discutables, peut avoir plus de portée conceptuelle que la reproduction de connaissances largement admises) ;
– à la qualité et à la clarté de l’expression, y compris l’effort consacrée par l’auteur(e) à marquer les étapes de son raisonnement, ainsi qu’à écarter les abstractions qui ne se justifieraient pas et, dans la mesure du possible, à exemplifier les autres.
Pour plus de transparence, les critères d’évaluation proposés aux examinateurs peuvent être librement consultés ici.
Il est par ailleurs rappelé que tout texte publié dans les Cahiers du journalisme est réputé ouvert aux commentaires en retour, dans le même numéro ou un numéro postérieur (voir la page Réponses).
• Articles de recherche autonomes
De façon générale, les travaux théoriques appuyés sur des fondements empiriques et les recherches de terrain témoignant d’un effort d’induction théorique sont particulièrement bienvenus. Ceci n’est aucunement limitatif et tout autre travail, dès lors qu’il répond aux attentes minimales exposées plus haut, sera reçu avec intérêt.
Les articles comporteront typiquement 25 000 à 50 000 signes et appliqueront attentivement les normes de présentation et de citation de la revue.
• Articles de recherche liés à un dossier thématique
Outre la totalité des indications précédentes (contenu, expression, longueur, présentation…), les articles s’inscrivant dans le cadre d’un dossier thématique sont supposés tenir compte des spécificités éventuellement précisées dans l’appel à contribution de ce dossier, auquel on se reportera.
• Notes de recherche
Par définition, les notes de recherche sont des communications succinctes visant à présenter les premiers résultats d’une recherche en cours, à proposer une nouvelle perspective théorique, ou encore à exposer des observations ne justifiant pas un article plus approfondi. Leur appréciation tient donc compte de cette spécificité, qui peut par exemple se traduire par des références plus restreintes à la littérature pertinente, une exposition plus condensée ou des hypothèses plus spéculatives. En revanche, cette forme – outre qu’elle ne dispense en rien des principes de recevabilité de toute communication scientifique (clarté de la problématique, cohérence et consistance de l’exposition, etc.) – implique une prudence appropriée dans l’énonciation et les conclusions.
Les notes de recherche comporteront typiquement 7 000 à 15 000 signes et appliqueront attentivement les normes de présentation et de citation de la revue.
Proposer un point de vue
Les Cahiers du journalisme – Débats sont a priori ouverts à l’expression de tous les points de vue, y compris les plus hétérodoxes. Leur publication relève d’une décision éditoriale et non de l’évaluation scientifique externe à laquelle sont pour leur part soumis les articles de recherche.
Cette décision, prise sur avis d’au moins deux membres du comité, se fonde prioritairement sur l’intérêt du propos et la qualité de l’argumentation qui le soutien.
Toute soumission qui ne soit pas légalement ou éthiquement irrecevable sera donc examinée avec plaisir. Cependant, la seule expression d’une opinion personnelle ne sera généralement pas suffisante pour justifier sa publication dans un espace de réflexion spécialisé, lequel est destiné à un lectorat professionnel et universitaire avisé.
À titre d’indication, ce dernier peut, par exemple, s’attendre – outre la clarté et la cohérence de l’énonciation – à ce que l’auteur d’un texte porté à son attention dans ce contexte :
soit raisonnablement informé du thème qu’il traite et des questionnements qu’il a pu susciter jusqu’alors (peu de problématiques dans ce domaine sont des territoires vierges) ;
développe une argumentation étayée, préférant la démonstration à l’affirmation et à l’injonction normative ;
évite les généralisations abusives (ou souligne leur caractère schématique) et les cas anecdotiques (ou souligne leur caractère illustratif) ;
prenne en compte, au moins succinctement, les éventuels arguments ou les éléments empiriques qui pourraient manifestement contredire sa position ;
et – malgré tout ce qui précède – avance une ou des propositions stimulantes sur la forme et le fond.
Il va sans dire que l’appréciation de ces critères comporte une large part de subjectivité, surtout lorsqu’ils concernent des « Points de vue » qui, par définition, le sont également. En outre, la publication de textes de nature assez différente, par exemple des témoignages comportant un intérêt particulier, pourra également être envisagée.
Ces conseils ne doivent donc pas se lire comme des normes de publication contraignantes: ils ne visent qu’à expliciter l’esprit de dialogue informé et raisonné qui anime les Cahiers du journalisme – Débats. Pour la même raison, les éditeurs se réservent la possibilité de solliciter auprès de spécialistes des réponses aux textes retenus pour publication.
Dans tous les cas, la longueur de la proposition devra correspondre à l’une des plages de longueur suivantes : entre 4 500 et 5 500 signes ; entre 10 000 et 12 000 signes, ou entre 15 000 et 17 000 signes.
Les articles de la section débat ne comprennent normalement pas de bibliographie. Les citations éventuelles seront référencées de façon classique, c’est-à-dire par des notes de bas de page, et ces dernières seront maintenues au strict minimum.
Pour plus de détails, veiller à consulter ici les normes typographiques et éditoriales à respecter.
Les éditeurs des Cahiers du journalisme sont à votre disposition pour discuter de votre proposition de texte : n’hésitez pas à les contacter
Proposer une recension
Les Cahiers du journalisme recevront avec plaisir les propositions de recensions d’ouvrages récents entrant dans le champ couvert par la revue, à l’exception des livres publiés par leurs propres collaborateurs (responsables et comité éditorial).
La proposition d’une telle note de lecture implique de ne pas entretenir avec les ou les auteurs de l’ouvrage de liens de nature à affecter l’impartialité requise pour celle-ci.
Le texte comprendra typiquement 8 000 à 12 000 signes.
Aucun moule ou plan n’est imposé, mais on s’attend habituellement à ce qu’une recension comprenne sous une forme ou sous une autre une explicitation de l’intérêt spécifique de l’ouvrage, une présentation de son contenu et un examen distancié de celui-ci, relevant ses forces et limites éventuelles.
Les recensions rapprochant plusieurs ouvrages publiés sur un thème similaire ou dans une perspective comparable sont également bienvenues.
Proposer un dossier
Les dossiers des Cahiers du journalisme – Recherches sont dirigés par un ou plusieurs (idéalement deux) spécialistes du thème considéré, agissant comme éditeurs délégués dans le respect des principes et normes éditoriales de la revue.
Ils assurent notamment, en liaison avec les responsables des Cahiers, l’élaboration de l’appel à contribution, qui est toujours public et ouvert, ainsi que la gestion de l’évaluation externe des textes, veillant à garantir un examen anonyme et impartial de chacun des articles proposés, et le contrôle des versions révisées des textes.
Dans ce cadre, Les Cahiers du journalisme seront heureux de recevoir des propositions de direction de dossier, qu’il s’agisse de pistes thématiques à un stade encore exploratoire ou de projet plus élaboré.
N’hésitez donc pas à faire part d’une telle intention en communiquant avec les responsables de la revue.
Normes de présentation
Les articles destinés aux Cahiers du journalisme – Débats comportent un titre (court et stimulant) suivi par un chapeau de 200 à 300 signes.
• Leur texte respectera le code typographique (guillemets français, etc.) et ne comprendra pas de bibliographie : les références éventuelles s’indiquent par des notes de bas de page, dont le nombre restera limité. Se reporter au document « Normes éditoriales et typographiques (section Débats) » (PDF) .
• On trouvera par ailleurs sur cette page des informations importantes concernant le fond du texte.
Les articles destinés aux Cahiers du journalisme – Recherches comportent un titre (raisonnablement court) suivis par un résumé de 600 à 900 signes en français et en anglais.
• Leur texte veillera à appliquer attentivement :
– les règles de présentation et de citation des articles de recherche telles que détaillées dans la version courante du document « Normes éditoriales et typographiques » (PDF) ;
– les précisions de l’annexe « Référencement des ressources électroniques » (PDF) .
• On trouvera par ailleurs sur cette page des informations importantes concernant le fond du texte.
Renseignements auteur(s)
Les soumissions aux Cahiers du journalisme (Débats et Recherches) s’accompagnent d’une fiche de renseignements précisant notamment les coordonnées des auteurs et permettant de les présenter correctement dans la revue.
Le formulaire à remplir est à télécharger ici.
Merci de votre projet de contribution aux Cahiers. N’hésitez pas à contacter les éditeurs pour tout renseignement ou conseil à son propos.
