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Nouvelle série, n°2

2nd semestre 2018

RECHERCHES

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INTRODUCTION

L’actualité culturelle, entre défiance et révérence

Jason Luckerhoff, Université du Québec à Trois-Rivières
Virginie Soulier, Université de Perpignan Via Domitia
Olivier Champagne-Poirier, Université du Québec à Trois-Rivières


C

ertains journalistes publient des articles dans les sections arts, spectacles ou culture et revendiquent l’identité particulière de « journalistes culturels », de « critiques culturels » ou de « chroniqueurs culturels ». Ces derniers estiment que leur rôle est de communiquer aux publics les diverses transformations inhérentes au milieu culturel (Harries et Wahl-Jorgensen, 2007), mais aussi que leur travail est « directement lié à l’amélioration de l’appréciation des arts chez les différents publics » (Luckerhoff, 2012, p. 194). Ils se sentent donc investis d’une mission, celle d’éduquer les citoyens à la culture légitime afin qu’ils puissent l’apprécier. D’autres considèrent qu’ils publient à propos de la culture, dans les pages culturelles ou dans les actualités d’un journal, de la même façon qu’ils publieraient à propos d’un autre domaine.

D’après la chroniqueuse Voyer-Léger (2014), les critiques culturels s’attribuent des responsabilités comparables à celles des journalistes politiques à l’égard de leurs lecteurs, considérant qu’ils ont une responsabilité sociale dans une société démocratique. Toutefois, le milieu journalistique connaît depuis les années 1970 de profondes mutations liées notamment aux logiques marchandes et à l’environnement numérique. En effet, « l’internationalisation et l’industrialisation du monde de la communication ont amplifié la concentration des entreprises, le rachat de certains journaux par quelques grands groupes ainsi que l’accélération des flux de communication » (Rieffel, 2006, p. 61). De nouveaux impératifs commerciaux et promotionnels en résultent, avec pour effets d’accroître en amont l’emprise de l’audience et de la rentabilité sur le travail des journalistes et de sélectionner, en aval, la nature des sujets mis à l’ordre du jour.

Cette mutation accompagnerait ce qui a été interprété par certains chercheurs comme un glissement des caractéristiques idéalisées du journalisme d’information vers celles d’un journalisme de communication (Brin, Charron et al., 2004). Ainsi, la mutation des idéaux repositionnerait-il les normes du journalisme culturel au sein de la pratique journalistique contemporaine.

Le journalisme culturel se situe à la jonction de deux systèmes communicationnels en mutation. Cette pratique doit être positionnée au sein du champ journalistique et elle implique une prise en compte de son objet de discours, soit le milieu culturel. Celui-ci évolue aussi selon une dynamique industrielle dans ses dimensions communicationnelles, politiques et économiques (Benghozi, 2006 ; Martin, De La Durantaye et al., 2012).

Si la critique littéraire et cinématographique a déjà fait l’objet de travaux substantiels, le traitement au quotidien du reste de l’actualité culturelle demeure relativement peu étudié. La catégorie « critique culturelle », historiquement associée depuis le XVIIe siècle à la figure du savant autonome, ne semble plus correspondre aux pratiques des journaux actuels, notamment des quotidiens et de la presse généraliste. Elle ne reflète pas l’ensemble des productions journalistiques en rapport avec la culture d’aujourd’hui. Cette perspective ne rejoint ni la représentation que se font la plupart des journalistes culturels d’eux-mêmes, ni le format de la majorité des médias. Elle renvoie à « […] un ensemble flou dont l’extension varie en fonction du support, de sa périodicité, de la politique éditoriale et du type de lectorat auquel on s’adresse », mais surtout à un genre qui défend un idéal de pensée (Rieffel, 2006, p. 55). La posture de l’homme lettré et de l’intellectuel résistant qui donne son avis éclairé est devenue « une sorte de pureté un peu mythique de la critique » (Rieffel, 2006, p. 63). Le positionnement critique demeure quelquefois sous-jacent et marque ainsi plus une sorte de préservation d’un principe (Rieffel, 2006).

Ce dossier thématique1 est consacré au traitement journalistique des institutions culturelles telles que les musées, bibliothèques ou festivals, et plus généralement à la couverture médiatique des secteurs artistiques, éditoriaux et patrimoniaux ainsi qu’à celle des initiatives publiques et privées dans ces domaines. Notre objectif général est de mieux comprendre les défis, les contraintes et les limites du journaliste en regard de la culture. Dans quel contexte travaille-t-il ? Comment couvre-t-il les événements culturels ? Quel discours produit-il à propos de l’offre culturelle ? Quelles sont ses relations avec les acteurs culturels ? En bref, comment l’actualité culturelle est-elle construite ?

Plus spécifiquement, nous cherchons à nourrir et développer une réflexion concernant deux dimensions inhérentes à l’actualité culturelle. Dans un premier temps, nous désirons mieux saisir le contexte organisationnel et les pratiques du journalisme culturel, c’est-à-dire les conditions dans lesquelles est produite l’actualité culturelle. Dans un second temps, nous désirons faire état de l’actualité culturelle qui est présentée aux publics des médias en examinant les discours des journalistes à propos de l’offre culturelle.

Contexte organisationnel et pratiques du journalisme culturel

Le contexte organisationnel peut influencer les pratiques du journalisme (Charron et De Bonville, 2002). Existe-t-il des spécificités aux systèmes de relations propres au champ culturel ? Les règles du système médiatique sont-elles différentes dans le sous-système du journalisme culturel ? De Ceglie (2007) propose d’étudier le geste professionnel d’écriture du journaliste comme un phénomène social et culturel, et la presse « comme le produit d’une activité humaine socialement organisée qui déclenche une activité intellectuelle élaborant des processus nécessaires à la création d’un produit : le journal » (p. 198).

Selon cette perspective, Jean-Hugues Roy, dans sa contribution intitulée « Un siècle de culture au Devoir », s’intéresse au lien entre la production de l’actualité culturelle et les changements organisationnels et sociaux. À cet effet, il a créé un « indice culture » permettant de calculer la « quantité » de culture présente dans les textes du journal Le Devoir. Ayant analysé tous les articles publiés dans les éditions du samedi entre 1910 et 2011, l’auteur dresse un portrait chronologique de la couverture culturelle, toujours dans une mise en relation avec les changements organisationnels du journal et le contexte socio-politico-culturel en vigueur. Un exercice qui permet de constater que l’espace attribué à l’actualité culturelle fluctue au fil du temps. Il est, entre autres, possible de remarquer que depuis le sommet atteint en 1995 (sous la direction de Lise Bissonnette), l’« indice culture » au Devoir diminue pour atteindre en 2010 (sous la direction de Bernard Descôteaux) un niveau similaire à celui observé à la fin des années 1970. De tels résultats viennent rappeler l’importance de considérer les idéologies gestionnaires afin de comprendre les inclinations de traitement d’un média.

Selon un angle d’approche différent, Alexandre Schiele s’intéresse au rôle que jouent les journaux dans le façonnement et la reproduction des représentations des pays étrangers, rôle éminemment culturel. Son article, « Étude du dispositif du Monde diplomatique : la couverture de l’évolution de la couverture chinoise entre 1975 et 1992 », montre, d’une part, que la couverture se caractérise par une alternance de périodes stables d’interprétation de l’actualité entrecoupées de moments d’évolution rapide, voire de ruptures et, d’autre part, qu’elle réactive au cours d’une même phase d’un article à l’autre la même grille d’interprétation des évènements, quelle que soit l’évolution de la conjoncture sociale ou politique en Chine. Plus précisément, Schiele identifie pour chaque phase d’interprétation un collaborateur principal et montre que la transition d’une phase d’interprétation à une autre se double du remplacement du collaborateur principal par un nouveau, lequel à son tour va proposer une lecture différente et s’y tenir. Il montre que ces remplacements correspondent moins à un ajustement de la posture médiatique à l’évolution de la situation chinoise qu’à un ajustement à la recomposition des attentes du lectorat. Selon le chercheur, ce serait la structure organisationnelle de ce mensuel qui faciliterait ces transitions.

Colette Brin, Maxime Mariage, Diane Saint-Pierre et Véronique Guèvremont poursuivent la réflexion en s’intéressant à la façon dont les politiques et conventions structurent le contexte médiatique de différents pays. Dans leur article intitulé « Promouvoir la diversité des expressions culturelles à l’ère numérique : le rôle de l’État et des médias », les auteurs proposent d’interroger la façon dont différents cadres peuvent être mis en place afin de faire face aux nouveaux défis posés par l’environnement numérique. Dans cette perspective de recherche, l’attention est portée aux lois, règlements, aides et autres initiatives étatiques destinées spécifiquement aux médias qui contribuent et participent à la production de contenus culturels. Cela étant, force est de constater que les rôles culturels du journalisme et des médias sont, de façon générale, faiblement pris en compte dans les politiques publiques et que les principales innovations sont pilotées par les diffuseurs de service public. Une situation qui est d’ailleurs problématique en ce sens qu’elle marque un manque de considération quant aux transformations journalistiques sous-jacentes aux changements liés à l’ère du numérique et quant à leurs implications pour la diversité des expressions culturelles.

Les discours des journalistes à propos de l’offre culturelle

D’après les études de Harries et Wahl-Jorgensen (2007), les journalistes affectés à la culture estiment qu’ils ont la responsabilité de communiquer la transformation inhérente à la nature des arts. Les journalistes qui écrivent à propos de la culture se sentiraient ainsi investis d’une mission. Mais y a-t-il des formes de culture privilégiées par les journalistes ? Comment en parlent-ils ? Le discours des journalistes à propos de l’offre culturelle est-il différent de celui à propos de la politique, de l’économie ou des autres sections ?

En réponse à plusieurs de ces questionnements, Marie-Claude Lapointe, Olivier Champagne-Poirier et Jason Luckerhoff proposent une réflexion sur « L’actualité culturelle au Québec ». À partir d’une collecte systématique d’articles traitant de la culture sur une période d’un an, les auteurs présentent un portrait statistique qui met en perspective la façon dont la culture est abordée dans les quotidiens québécois. L’analyse des 12 330 articles publiés par 16 journaux rend compte des priorités accordées à des domaines spécifiques pour chacune des couvertures en fonction des médias, des provenances, des périodes, mais aussi des intentions journalistiques et surtout des critères de valorisation employés pour traiter de la culture. Ces résultats permettent, entre autres, de discuter de l’espace qu’occupent les pôles culturels québécois que sont Montréal et Québec dans l’actualité culturelle, de même que de la tendance journalistique à valoriser des propositions culturelles selon des critères marchands.

Alix Bénistant et Emmanuel Marty s’intéressent pour leur part au discours des journalistes culturels, mais cette fois-ci, du côté de la France. Leur contribution intitulée « Le financement participatif de la culture vu par la presse quotidienne régionale : valoriser l’identité et les acteurs du territoire » porte un éclairage sur la médiatisation du crowdfunding culturel telle qu’elle est opérée par la presse quotidienne locale et régionale. À partir de l’analyse lexicométrique de 9 004 articles issus de 37 titres parus entre 2007 et 2015, les chercheurs ont pu situer les inclinations tant politiques qu’économiques et culturelles des journalistes entre la volonté de légitimer un mode de financement et celle d’inciter le lectorat à soutenir, sans réserve ni distance critique, les projets et leurs acteurs. Ils constatent par ailleurs au travers de ces dynamiques éditoriales que les journalistes, dans la grande majorité, adoptent une posture de soutien, voire d’empathie, à l’égard des projets de financement des organisations culturelles. Une observation qui n’est pas sans rappeler que les journalistes culturels ont, la plupart du temps, tendance à chercher à contribuer au succès du secteur au sein duquel ils œuvrent.

Dans l’article « Les musées dans la presse écrite : entre l’événement et le spectaculaire », Mélanie Guillemette et Olivier Champagne-Poirier examinent les mutations et le tournant communicationnel dans les milieux muséal et journalistique. Dans cette recherche qualitative, les auteurs font état des thématiques susceptibles d’inscrire les musées dans l’agenda des quotidiens québécois. Leur démarche empirique permet de comprendre que l’offre muséale ne se fraye pas facilement un chemin dans l’actualité culturelle. A contrario, ils constatent que les programmes culturels des musées sont rarement le sujet central des articles. Ceux-ci sont majoritairement élaborés autour d’événements extraordinaires, temporaires et populaires. Mais cet attrait pour l’événementiel et l’exceptionnel, ainsi que les argumentaires fondés sur des données chiffrées, sont-ils la conséquence de l’évolution des musées, de la presse ou des deux ? Les chercheurs montrent aussi que les journalistes se donnent un rôle de garant de la démocratie culturelle, soucieux de la sauvegarde du patrimoine. Ces productions journalistiques s’éloignent tout de même des idéaux fondamentaux de la critique culturelle et répondent davantage au climat de concurrence tant éditorial que muséal.

Toujours dans la perspective de mieux comprendre comment les actualités liées aux musées sont reprises dans la presse écrite, Virginie Soulier analyse la controverse médiatique entourant une exposition temporaire dans son texte « Mêler sa voix aux débats sociaux : quels risques médiatiques prend le musée en exposant un patrimoine sensible ? La critique de l’exposition Et voilà ! Le voile musulman dévoilé ». En complément des travaux qui présentent des portraits généraux, l’auteure a mené une recherche approfondie sur un musée en particulier qui a pris le pari de changer le regard des Québécois à l’égard des femmes voilées. Selon une démarche qualitative, la chercheure examine comment les médias d’information parlent du média « exposition » et la part de risque endossée par le musée voulant transformer l’opinion publique. Cette contribution montre que les journalistes ont abordé chacune des dimensions de l’exposition, depuis son objet jusqu’à son appréhension par les publics. En interrogeant la dynamique communicationnelle de la couverture de presse, Virginie Soulier met en perspective les mécanismes de cette critique de masse qui fabrique une image du musée tant audacieuse que scandaleuse. Elle met au jour l’espace interdiscursif du discours journalistique qui cimente une stéréotypie du voile musulman, induite par la circulation des propos rapportés, issus essentiellement de l’équipe muséale et des lecteurs.

L’article « Les domaines du livre et des bibliothèques dans la presse écrite » proposé par Olivier Champagne-Poirier permet de comprendre que le journalisme à propos du livre et des bibliothèques élargit constamment son champ d’investigation. Les 887 articles analysés portent notamment sur les événements qui accueillent des dizaines de milliers de visiteurs, les politiques de financement, l’obtention de contrats, les projets d’infrastructures publiques, la vie privée de célébrités et les programmes éducatifs. Ces domaines culturels qui font partie de la chaîne du livre font l’objet d’un traitement contrasté. Par exemple, les textes journalistiques semblent orientés par les structures socioéconomiques propres aux domaines. Les articles qui ont pour sujet les livres portent généralement sur des événements venant contribuer au succès de ceux-ci. Les articles traitant des bibliothèques (en l’occurrence des bibliothèques publiques) vont plutôt aborder ces organisations sous l’angle d’une dépense étatique. Ainsi, si la pratique citoyenne de ces deux domaines (livre et bibliothèque) se solde généralement d’une même façon, soit par la lecture de livres, il en est tout autrement pour la pratique journalistique.

Toujours dans le domaine du livre, Stéphane Labbé, Jason Luckerhoff et Jacques Lemieux dressent le portrait statistique du traitement journalistique du livre au Québec. Dans leur article intitulé « Le livre dans la presse quotidienne québécoise en 2013 : portrait et analyse », les chercheurs analysent un corpus de presse publié de janvier à décembre 2013 afin de mesurer l’espace qui est accordé au livre par les principaux quotidiens québécois. Ils montrent notamment que le livre est traité de façon secondaire, que la tenue d’événements littéraires provoque un traitement plus important du livre par les quotidiens et que les salons du livre ont pour effet d’augmenter l’espace accordé au livre, le nombre d’articles consacrés au livre et le nombre de titres recensés. Leurs résultats établissent que la part des recensions de livres effectuées par les quotidiens à l’étude qui a été accordée au livre québécois était de 53 %. Par ailleurs, leurs analyses montrent que l’espace accordé au livre est fortement réservé aux livres de fiction pour adultes. Leurs analyses les poussent à s’interroger sur le rôle des journalistes culturels ? Contribuent-ils au développement et au rayonnement ou proposent-ils un reflet de la société, des habitudes et des préférences ? Aussi se demandent-ils s’il existe une spécificité québécoise dans le traitement journalistique du livre. Ils suggèrent que des études comparatives avec la France et avec les États-Unis, notamment, permettraient de mieux comprendre le traitement journalistique de l’actualité culturelle au Québec.

Jason Luckerhoff est professeur titulaire au département de lettres
et communication sociale à l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Virginie Soulier est maître de conférences en muséologie, communication
culturelle et artistique à l’Université de Perpignan Via Domitia

Olivier Champagne-Poirier est doctorant en communication sociale
à l’Université du Québec à Trois-Rivières




Notes

1

Merci à Isabelle Lachance pour son assistance dans la révision des textes.






Références

Benghozi, Pierre-Jean (2006). Mutations et articulations contemporaines des industries culturelles. Dans Xavier Greffe (dir.), Création et diversité au miroir des industries culturelles (p.129-152). Paris : La Documentation Française.

Brin, Colette, Charron, Jean, et al. (2004). Nature et transformation du journalisme : théorie et recherches empiriques. Québec : Les Presses de l’Université Laval.

Broustau, Nadège et Côté, Laurence (2014). Reconfiguration des interactions professionnelles entre relationnistes et journalistes : une analyse du milieu culturel québécois, Les Cahiers du Journalisme, 1 (26), 72-93.

Charron, Jean et De Bonville, Jean (2002). Le journalisme dans le système médiatique : concepts fondamentaux pour l’Analyse d’une pratique discursive. Québec : Université Laval. (Études de communication publique, 16).

De Ceglie, Audrey (2007). La communication organisationnelle au sein d’une entreprise de presse écrite, Communication et organisation, 31, 196-213.

Harries, Gemma et Wahl-Jorgensen, Karin (2007). The culture of arts journalists. Elitists, saviors or manic depressives? Journalism, 8 (6), 619-639.

Harries, Gemma et Wahl-Jorgensen, Karin (2007). The culture of arts journalists. Elitists, saviors or manic depressives? Journalism, 8 (6), 619-639.

Martin, Claude, de la Durantaye, Michel et al. (2012). Enjeux des industries culturelles au Québec : Identité, mondialisation, convergence. Québec, Canada : Presses de l’Université du Québec.

Rieffel, Rémy (2006). L'évolution du positionnement intellectuel de la critique culturelle, Quaderni, 60 (1), 55-64.

Voyer-Léger, Catherine (2004). Métier critique. Québec : Septentrion.




Référence de publication (ISO 690) :
LUCKERHOFF, Jason, SOULIER, Virginie, et CHAMPAGNE-POIRIER, Olivier. L’actualité culturelle, entre défiance et révérence. Les Cahiers du journalisme - Recherches, 2018, vol. 2, n°2, p. R3-R8.
DOI:10.31188/CaJsm.2(2).2018.R003


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