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Nouvelle série, n°7

2nd semestre 2021

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AUTRES PARUTIONS



Le Monde à la une – Une histoire de la presse par ses rubriques

Marie-Ève Thérenty et Sylvain Venayre

Chaque jour, la presse française a apporté et apporte encore des récits et des images d’ailleurs. Elle l’a fait très différemment selon les époques, du fait des contraintes techniques notamment ; elle le fait très diversement, surtout, selon les rubriques. On ne raconte pas le monde de la même façon dans le roman-feuilleton, la chronique boursière, la correspondance, le reportage, la mode, le sport, la météo ou l’horoscope. On ne le montre pas de la même manière à la une, en gravure, en photographie ou encore en bande dessinée…
Dans cet ouvrage à la fois savant et ludique, les auteurs ont réuni les meilleurs spécialistes, littéraires et historiens, afin de parcourir près de deux siècles d’histoire, tout en s’interrogeant sur la manière dont les supports informent leurs lectrices et lecteurs des événements du monde.

Anamosa, 2021 – 368 p. (9791095772996) 25 €


Hier, journalistes

Jean-Marie Charon et Adénora Pigeolat

Les auteurs exposent et analysent les résultats d’une enquête motivée par un constat surprenant : la durée moyenne des carrières des journalistes est de 15 ans, le nombre de détenteurs de carte de presse a reculé́ de 10 % ces dix dernières années (un rythme de recul qui a doublé en 2020) et l’omniprésence, sur les réseaux sociaux, de discussions entre journalistes autour de la question « Pourquoi je quitte le journalisme ». C’est peu dire que l’enquête révèle une réalité de l’activité de journaliste qui ne correspond pas à l’image que le public se fait de celle-ci, pas non plus d’ailleurs à celle que la profession a d’elle-même.
Cette enquête s’ouvre sur le portrait des personnes impliquées, puis vient l’évocation des principaux motifs de quitter le journalisme – autrement dit, le « pourquoi ? ».

Entremises Éditions, 2021 – 120 p. (9782382550274) 7,95 €


Le Journalisme numérique – Repenser le paysage médiatique

Baba Wamé

L’ambition de ce livre sur le journalisme numérique se résume en trois verbes : explorer, scruter et proposer. Explorer les différents points marquants de rupture dans le journalisme depuis l’avènement d’Internet, du Web et des réseaux sociaux, sans oublier la palette de stratégies de rentabilité consubstantielle à l’économie numérique. Scruter les nombreux changements induits par le numérique, la nécessité de polyvalence, l’adaptation à l’écriture journalistique à deux variables, le détournement des codes et des outils technologiques au profit des médias classiques, la généralisation de la production et de la consommation de l’information en mobilité. Proposer des formats de contenus qui intègrent l’interactivité entre le journaliste et son audience, parfois en direct, lui offrant l’opportunité d’expliquer ce qu’il fait, comment et pourquoi il le fait.

L’Harmattan, 2021 – 210 p. (9782343244198) 22,5 €


Journalisme de combat pour l’égalité des sexes

Isabelle Germain

Pourquoi ouvrir un Journal télévisé sur le « but extraordinaire » d’un footballeur ? Pourquoi interroger les mœurs d’une victime de viol et pas celles de son agresseur ? Pourquoi zéro femme à la Une ? Pourquoi encenser un film pétri de messages misogynes ? Pourquoi parler de « drague lourde » quand il est question de viol ? Pourquoi conjuguer « concilier » au féminin ?
Hiérarchie des sujets, choix des interlocuteurs, qualifications, disqualifications… Aujourd’hui, dans les médias, le masculin l’emporte, souligne l’auteure, pour qui un autre genre d’information est possible. C’est ce journalisme de combat que raconte ce livre.

LNN édition, 2021 – 185 p. (9782957692408) 14 €


Découvrir l’histoire par la presse

RetroNews

Depuis plus de trois siècles, la presse « couvre » le bruit du monde, « enregistre » ce qui s’y passe. Au travers des grandes unes et des gros titres, mais aussi des petites annonces, de faits communs, de reportages, d’histoires, de photos, de dessins, RetroNews propose des incursions dans ces « moments » qui questionnent l’actualité.

JC Lattès, 2021 – 224 p. (9782709668705) 19 €


Ils font vivre le journalisme en Russie ! Portraits de journalistes indépendants

Johann Bihr (dir.)

Quinze ans après l’assassinat d’Anna Politkovskaïa, l’idée continue de flotter qu’en Russie un bon journaliste est un journaliste mort et que le paysage médiatique se résume à la propagande d’État. Pourtant, le journalisme existe encore en Russie ! Mais pour combien de temps ?
Harcelés, marginalisés, les journalistes indépendants font face à des pressions sans précédent depuis la chute de l’Union soviétique. Ils restent cependant déterminés à faire effectuer leur travail. Qu’ils enquêtent sur la corruption au sommet ou décryptent l’actualité locale à des milliers de kilomètres de Moscou, leur production est d’une richesse, d’une qualité et d’une diversité insoupçonnées.
Ce combat pour la liberté de la presse est raconté ici à travers les portraits de quinze personnalités qui bravent le danger pour faire vivre, aujourd’hui, le journalisme indépendant en Russie. Ces femmes et ces hommes disent leurs craintes, leurs espoirs et le sens de leur démarche. Il est urgent de les écouter.

Les Petits matins, 2021 – 126 p. (9782363833181) 10 €


Jeu de construction pour une théorie des médias, suivi de Usages d’une théorie marxiste des médias

Hans Magnus Enzensberger

Essai de référence qui n’a cessé d’inspirer les études médiatiques, le Jeu de construction pour une théorie des médias (1970) de l’écrivain et intellectuel Hans Magnus Enzensberger plaide, dans le sillage de Brecht et de Benjamin, pour un contre-usage des médias de masse. Inédit en français, cet essai est accompagné dans ce volume de la réponse que lui apporta Baudrillard, d’un texte postérieur d’Enzensberger sur L’évangile digital, ainsi que d’un dossier qui en explore les résonances théoriques toujours fécondes dans les champs intellectuels français, allemand, italien, britannique et américain.
L’ensemble de ces textes, où se mêlent approches philosophiques, médiatiques et littéraires révèle l’absolue actualité d’un essai qui, dès 1970, dépassa le partage trop simple – et pourtant toujours vivace à l’ère numérique – entre médias-pessimistes et médias-optimistes, pour lui préférer un singulier jeu de construction théorique qui fait de la manipulation des médias, le socle même d’une véritable pensée critique.

Les Presses du réel, 2021 – 304 p. (978-2-37896-179-4) 28 €


Médias et conflits armés en RDC – Des journalistes en danger, le journalisme en chantier

Pierre N’Sana Bitentu

Cet ouvrage examine les pratiques journalistiques qui ont caractérisé la couverture médiatique du conflit armé ayant opposé les Forces armées de la RDC à la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) dans la province du Nord Kivu. L’auteur scrute le positionnement des journalistes des radios congolaises et étrangères face aux discours et actions déployés par les protagonistes du conflit en vue d’exercer un contrôle absolu sur la production et la diffusion de l’information. Pas moins de trente heures d’informations diffusées sur cinq radios (Kivu One et VBR de Goma, Top Congo FM et Radio Okapi de Kinshasa, RFI émettant depuis Paris) sont confrontées aux discours de dix-neuf journalistes présents sur le terrain lors des événements.
Cette confrontation éclaire sur l’incidence des conditions de production dans la construction des récits produits. L’ouvrage met en lumière un ensemble des stratégies déployées par les journalistes pour contourner les pressions et tenir leurs engagements de quatrième pouvoir.

L’Harmattan, 2021 – 328 p. (978-2-343-24321-4) 34 €


De notre correspondant à Jérusalem – Le journalisme comme identité

Charles Enderlin

L’auteur retrace ici un demi-siècle d’espoirs et de violences au Moyen-Orient. Arrivé en Israël en décembre 1968, il sera très vite familier de la vie politique israélienne, interlocuteur de choix des civils comme des militaires, de la gauche comme de la droite, des religieux comme des laïcs, et des Palestiniens, de l’OLP comme des islamistes. Il assiste dès la guerre d’octobre 1973 aux grands événements de la vie du pays et du Proche-Orient. Devenu correspondant pour France 2, il va, des années durant, expliquer en pédagogue aux téléspectateurs français les arcanes d’un conflit d’une rare complexité, et leur dévoiler le dessous des cartes. Ce souci d’indépendance lui façonne une image de reporter courageux et d’interviewer coriace, mais fait aussi de lui un ennemi pour les extrémistes de tous bords.
Toujours sur la brèche de l’actualité, partout aux premières loges, le récit épique qu’il fait ici de cinquante ans de bruits et de fureur, mais aussi d’espoirs et de communions, nourris aux informations les plus précises et parfois les plus secrètes, est à la fois une leçon de journalisme et de clairvoyance.

Éditions du Seuil, 2021 – 352 p. (9782021473377) 20 €


Le Journalisme intégral

Antonio Gramsci

Ce livre réunit l´ensemble des textes que Gramsci a consacré au journalisme, dont certains n´avaient jamais été traduits en français. Ces textes, dont certains ont été écrits en prison, nous offrent une véritable réflexion critique sur la pratique, les moyens et les buts d´un journalisme engagé. Outil d´information, mais aussi de formation, pour Gramsci le journalisme est un facteur clé pour le développement d´une nouvelle hégémonie culturelle. Pour cet intellectuel, pleinement engagé dans les combats politiques de son temps, un journal doit expliquer les luttes en cours, mais surtout préparer les esprits à l´action. Alors que nous observons aujourd´hui une concentration des grands médias d´une ampleur inédite, mais aussi une multiplication de sites d´informations en lignes, indépendants et ouvertement engagés dans les luttes sociales et politiques sur fond de crise généralisée, ces textes nous permettent d´enrichir notre compréhension ainsi que notre pratique des médias.

Éditions Critiques, 2021 – 112 p. (9791097331320) 10 €


Raconter la France aux Soviétiques

Dimitri Filimonov

De nos jours, il est commun d’évoquer une « nouvelle Guerre froide », pour donner un nom au retour de tensions entre la Russie et l’Occident, voire d’un renouveau du conflit. Bien que les moyens de communication aient évolué depuis les années 1940, les imaginaires forgés par les médias de chaque côté du « rideau de fer » demeurent à peine inchangés. Dans ce cadre, cet ouvrage espère contribuer à une reconstitution documentée d’un fragment de l’histoire des relations franco-soviétiques et, plus largement, franco-russes. Au travers de l’étude de nombreux documents d’archives inédits, il reconstitue la fabrication de l’information dans les médias soviétiques. La lecture des relations multiséculaires entre la Russie et l’Occident veut qu’un rapprochement soit suivi de tensions avant de déboucher sur la création de nouveaux liens. De ce point de vue, cette recherche propose une chronologie « optimiste », s’ouvrant sur les années de « vaches maigres » du stalinisme tardif (1945-1953), lors desquelles se forge une image de la France, fragment d’une nouvelle identité soviétique qui survivra à la période stalinienne. Ensuite, après 1953, s’engouffrant dans une brèche idéologique laissée après la mort de Staline, les nouveaux acteurs des relations franco-soviétiques font reluire l’image de la France. Ce sont ces représentations actualisées, à l’origine d’une nouvelle vague de gallomanie chez les Soviétiques dans l’après-guerre, qui sont au cœur de cette étude.

Éditions du Cerf, 2021 – 304 p. (9782204146296) 26 €


La Protection internationale des journalistes en mission professionnelle périlleuse

Charlotte Meyer

Si le journaliste en tant que tel subit un jugement de plus en plus méfiant de la part de l’opinion publique, celui que l’on distingue au quotidien sous le nom de « journaliste de guerre » conserve une place de valeur. Souvent érigé en héros risquant sa vie pour ramener les atrocités de la guerre, croqué sous la caricature du courageux personnage brandissant un appareil photo au milieu des tirs, il est récompensé chaque année lors d’événements médiatisés.
Le métier est aujourd’hui exposé à des évolutions liées tant aux progrès technologiques qu’à la fin du modèle de guerre « classique ». Cette étude s’intéresse à la manière dont les acteurs du système international œuvrent à la protection des journalistes « de guerre », des individus jusqu’aux États et organisations internationales en passant par les ONG, lobbyings et experts.

L’Harmattan, 2021 – 184 p. (978-2-343-23609-4) 18,50 €


Journalisme

Olivier Villepreux

Quatrième pouvoir, voix de son maître ou contestataire, support de publicité ou de propagande, la presse (ou « les médias ») est, au même titre que le monde politique, soumise à la musique sournoise des soupçons, des critiques désordonnées. À tel point que les journalistes enquêtent sur les pratiques de leurs confrères. Ce qui en démocratie n’est pas pour rassurer le lecteur dans la mesure où, par ailleurs, il doute du politique. Cela induit aussi le risque d’un désintérêt pour l’information dûment produite. Dès lors, dans une profession qui est peu ou pas réglementée, il s’avère de plus en plus difficile pour les lecteurs d’identifier le vrai journalisme du faux, alors qu’ils subissent des torrents de messages numériques livrés sur menu déroulant. Être journaliste, est-ce un statut ? Une position ? Un métier ? Une carrière ? Un laissez-passer ? Juste le résultat d’une technique de formation professionnelle ? Ou la mise en commun de compétences et savoirs personnels exogènes à cette profession et ponctuellement mises au service de la pluralité de l’information ?
Le journalisme concerne chacun. Il relèverait plutôt à l’évidence de la capacité d’un individu à se montrer imperméable à un certain nombre de pressions, d’hésitations, ou à se sentir libre d’approcher autant que se peut une vérité ou une opinion sans crainte.

Anamosa, 2021 – 112 p. (978-2-38191-014-7) 9 €


Les Médias contre la rue – Vingt-cinq ans de démobilisation sociale

Henri Maler

Pionnière de la critique radicale des médias, l’association Acrimed (Action-Critique-Médias) dresse le bilan de vingt-cinq ans d’observation sur son terrain de prédilection : les mobilisations sociales et les mauvais traitements que les médias dominants leur font subir. De décembre 1995 à la dernière réforme des retraites en date, en passant par le Contrat première embauche de Villepin, la loi Travail ou le mouvement des Gilets jaunes, l’ouvrage passe au crible un quart de siècle de morgue et de mépris, disséquant avec humour la façon dont les médias dominants s’acquittent de leur mission de maintien de l’ordre social.

Adespote, 2021 – 260 p. (9782957763016) 18 €


Les Radios locales – Histoires, territoires et réseaux

Thierry Lefebvre et Sébastien Poulain

En 1981, la loi autorisait les radios associatives françaises à diffuser leurs émissions en modulation de fréquence après une « bataille ». Quarante années plus tard, près de 640 d’entre elles continuent à émettre quotidiennement, à côté d’autres stations locales, les unes publiques, les autres commerciales. Fruit du travail de plusieurs spécialistes, cet ouvrage revient sur les origines de ces radios locales. Mais il examine surtout leur devenir, les relations aux territoires – en métropole, d’outre-mer, en Belgique et au Congo – ainsi que leur mise en réseau politique, économique et technique.

L’Harmattan, 2021 – 260 p. (978-2-343-23560-8) 27 €


Les Politiques audiovisuelles en France de 1945 à nos jours

Évelyne Cohen et Olivier Roger

Ce recueil réunit un ensemble de documents illustrant chronologiquement les politiques audiovisuelles en France de 1945 à nos jours. De l’immédiat après-guerre, caractérisé par la pénurie et le rétablissement progressif du monopole d’État sur la radiotélévision, aux années 1980 où l’on a assisté à la recomposition du paysage audiovisuel. Puis, dès le milieu des années 1990, la multiplication des chaînes de télévision, la structuration de l’audiovisuel public et l’insertion croissante de la politique audiovisuelle dans un marché européen et mondial continuent de modifier le paysage audiovisuel français. Ce foisonnement de textes, lois, décrets, ordonnances… témoigne de la vitalité de ce secteur.

La Documentation française, 2021 – 744 p. (9782111457188) 11,90 €


Travailleur médiatique – Résister à la fabrication du consentement

Denis Robert

Travailleur médiatique dit les bouleversements et les malheurs d’une profession en perte de repères et d’enracinement. L’expression renvoie l’idée que les journalistes appartiennent également à une classe sociale et ne sont pas étrangers aux rapports entre dominants et dominés. Au cœur de la machine à fabriquer de l’info et du consentement depuis les années quatre-vingt jusqu’à la création de Blast, Denis Robert livre un retour d’expérience inédit sur la bataille médiatique, entre Covid-19, Gilets jaunes, pressions politiques, corruption et fake news. Original dans sa forme, libre et sans concessions dans son propos, agrégeant prises de notes, éditos, reportages, témoignages et révélations, ce périple introspectif tient autant du journal de bord, de l’essai philosophique que du journalisme gonzo et littéraire. Dérangeant et passionnant, il explore quarante années de dérives et de compromis qui nous ont conduits à ces années Macron. Mais le pire reste peut-être à venir, si les travailleurs médiatiques poursuivent leur descente aux enfers…

Massot Éditions, 2021 – 446 p. (9782380353327) 22 €


L’influence des leaders d’opinion

Stéphanie Lukasik

Les phénomènes des « influenceurs » et des « réseaux sociaux » soulèvent de nouvelles questions de société, notamment celles des usages et de la réception de l’information, de la diffusion de l’opinion et de l’influence. Cet ouvrage est une invitation à réfléchir différemment sur les leaders d’opinion, les influenceurs et les réseaux sociaux en revenant au fondement de leurs fonctionnements. En prenant soin de revenir aux textes originels du modèle de l’école de Columbia, qui a forgé la figure du leader d’opinion et la théorie de l’influence personnelle, le livre examine les situations d’influence d’opinion à l’œuvre dans les activités de circulation et de réception de l’information.

L’Harmattan, 2021 – 344 p. (9782343239699) 35 €




Les renseignements de cette section, extraits des présentations des éditeurs,
n’impliquent aucune appréciation des Cahiers du journalisme.

Les Cahiers recevront avec plaisir les propositions de recension
concernant ces ouvrages ou des livres similaires.





À SIGNALER ÉGALEMENT



La Maison blanche vue du Québec – La couverture des élections américaines par les médias québécois

Karine Prémont et Marie-Eve Carignan

Alors que la campagne électorale américaine de 2020 bat son plein et que toutes les antennes médiatiques du Québec sont tournées vers celle-ci, Karine Prémont et Marie-Eve Carignan se demandent si nous n’en faisons pas trop. Un questionnement qui les accompagne depuis 2016, à l’aube de l’élection de Trump, dont le règne aura constitué un point de bascule dans notre façon de couvrir et de percevoir la politique américaine.
Mais cet engouement pour les élections et la politique américaines est-il réellement nouveau, s’interrogent-elles ? Outre ceux de la sphère journalistique, en quoi reflète-t-il vraiment les intérêts des Québécois ? L’évolution fulgurante des technologies et la multiplication des plateformes d’informations servent-elles ou desservent-elles cette couverture médiatique ? Enfin, quelles sont les répercussions de cette couverture sur le Québec et le Canada d’un point de vue sociopolitique, culturel ou médiatique ?
Pour répondre à ces questions, les auteures se sont entourées d’une centaine de spécialistes et de professionnels des médias à qui elles donnent ici la parole.
Au-delà des nombreux enjeux que chaque question soulève et des particularités de la relation québéco-américaine ainsi révélée, c’est toute la complexité des métiers de journalistes et de communicateurs qui nous est donnée à voir et à comprendre.
Remparts essentiels à nos démocraties, ces métiers sont aujourd’hui économiquement fragilisés, sur la corde raide, perpétuellement remis en question et contestés. Et pourtant, les médias ont su tirer parti des crises successives et s’enrichir de nouveaux savoir-faire dont le Québec peut aujourd’hui s’enorgueillir.

Éditions La Presse – 256 p. (9782898250453) 28,95 $ CA




Les Cahiers ne publient pas de recensions des ouvrages de leurs collaborateurs.